Bonjour, Ami terrien.
Le Québec a toujours été pour moi comme un petit bonbon convoité par un gamin. Lorsque j'étais ce gamin, j'envisageais la Belle Province comme le summum de l'exotisme. C'était loin, le climat extrême ouvrait mes appétits aventuriers et puis cette langue me faisait déjà tellement sourire... J'ouvrais mon atlas sur le Saint-Laurent, et je traçais mes itinéraires au gré de ces noms de villes improbables vers le Nord le plus reculé, cherchant la fin des routes.
Montréal, Sherbrooke, Trois-Rivières, Chibougameau, l'Abitibi-Témiscamingue, et Chicoutimi... poursuivre jusqu'à Labrador City ? Est-ce seulement possible ?
Qu'est-ce que j'ai pu fantasmer sur Chicoutimi... Ce nom m'a toujours fait rêver. Je ne sais trop pourquoi... Peut-être parce que sur la carte cette ville semblait être la dernière "grande" agglomération avant le Grand Nord. Je ne sais pas du tout à quoi cette ville peut ressembler. Je n'ai jamais cherché de photos sur le net. Surement par crainte de la déception. Par contre, je me souviens que cela correspondait à peu près au moment où internet est arrivé à la maison, et je surveillais presque quotidiennement le climat local. Surtout l'hiver. Et je regardais les températures chuter...
J'ai pu réaliser une bonne partie de ce rêve lorsque mes parents m'ont offert l'une de mes plus belles vacances en colo là-bas... c'était en février 1998. Tabernacle. Plus de 10 ans déjà. J'étais en première. Nous étions arrivés à Montréal via Amsterdam, dans un 747 de la KLM - si à ce moment j'avais su qu'une décennie plus tard je serai navigant pour le même groupe, je ne l'aurai pas crû ! Puis nous étions partis pour Quebec city en school bus jaune. Nous avions terminé notre périple à Lac-Pohénégamook. Exotisme total pour moi. Pas de ville, de la neige partout, une immense forêt, un lac gelé avec un vrai monstre dedans (un cousin de Nessie) et de très grands moments. Et puis cette idée aussi coutumière que désagréable pour le voyageur, une fois dans l'avion du retour, qu'on ne reviendra jamais.
J'avais tort, évidemment. Enfin, facile de dire "évidemment" maintenant ! A l'époque ce n'était pas gagné ! Je suis retourné à Montréal au cours de l'un de mes étés de PNC étudiant, et plus récemment, la semaine dernière.
La chance a fait que nous sommes arrivés en plein festival international du jazz... Un des rendez-vous musicaux les plus importants et les plus attendus de la planète ! Et pour "cogner l'cloud", nous séjournons à l'hôtel officiel du festival, rue Sainte-Catherine, en plein dans la musique. Ce sera donc pour moi un vrai régal de déambuler de scène en scène, puis de pousser la balade jusqu'au vieux Montréal, avant de revenir et écouter la musique jusqu'à ce que le sommeil me gagne...
Je n'ai pas eu le temps de prendre un char et d'chauffer jusqu'à Ch'coutimi. Next time, maybe.Le Québec a toujours été pour moi comme un petit bonbon convoité par un gamin. Lorsque j'étais ce gamin, j'envisageais la Belle Province comme le summum de l'exotisme. C'était loin, le climat extrême ouvrait mes appétits aventuriers et puis cette langue me faisait déjà tellement sourire... J'ouvrais mon atlas sur le Saint-Laurent, et je traçais mes itinéraires au gré de ces noms de villes improbables vers le Nord le plus reculé, cherchant la fin des routes.
Montréal, Sherbrooke, Trois-Rivières, Chibougameau, l'Abitibi-Témiscamingue, et Chicoutimi... poursuivre jusqu'à Labrador City ? Est-ce seulement possible ?
Qu'est-ce que j'ai pu fantasmer sur Chicoutimi... Ce nom m'a toujours fait rêver. Je ne sais trop pourquoi... Peut-être parce que sur la carte cette ville semblait être la dernière "grande" agglomération avant le Grand Nord. Je ne sais pas du tout à quoi cette ville peut ressembler. Je n'ai jamais cherché de photos sur le net. Surement par crainte de la déception. Par contre, je me souviens que cela correspondait à peu près au moment où internet est arrivé à la maison, et je surveillais presque quotidiennement le climat local. Surtout l'hiver. Et je regardais les températures chuter...
J'ai pu réaliser une bonne partie de ce rêve lorsque mes parents m'ont offert l'une de mes plus belles vacances en colo là-bas... c'était en février 1998. Tabernacle. Plus de 10 ans déjà. J'étais en première. Nous étions arrivés à Montréal via Amsterdam, dans un 747 de la KLM - si à ce moment j'avais su qu'une décennie plus tard je serai navigant pour le même groupe, je ne l'aurai pas crû ! Puis nous étions partis pour Quebec city en school bus jaune. Nous avions terminé notre périple à Lac-Pohénégamook. Exotisme total pour moi. Pas de ville, de la neige partout, une immense forêt, un lac gelé avec un vrai monstre dedans (un cousin de Nessie) et de très grands moments. Et puis cette idée aussi coutumière que désagréable pour le voyageur, une fois dans l'avion du retour, qu'on ne reviendra jamais.
J'avais tort, évidemment. Enfin, facile de dire "évidemment" maintenant ! A l'époque ce n'était pas gagné ! Je suis retourné à Montréal au cours de l'un de mes étés de PNC étudiant, et plus récemment, la semaine dernière.
La chance a fait que nous sommes arrivés en plein festival international du jazz... Un des rendez-vous musicaux les plus importants et les plus attendus de la planète ! Et pour "cogner l'cloud", nous séjournons à l'hôtel officiel du festival, rue Sainte-Catherine, en plein dans la musique. Ce sera donc pour moi un vrai régal de déambuler de scène en scène, puis de pousser la balade jusqu'au vieux Montréal, avant de revenir et écouter la musique jusqu'à ce que le sommeil me gagne...
Montreuil, le 06/07/09
Franchement, Manue et moi sommes allés à Chicoutimi, et la ville n'offre vraiment rien d'extraordinaire, je te l'assure.
RépondreSupprimerMais peut être préfèreras-tu te faire ta propre opinion ;)
En fait je m'en doutais un peu... Mais bon, les rêves de gosses, tu sais ce que c'est ;-)
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